11 janvier 2010
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Le Monde a publié dans sa rubrique technologies un article sur les propos de Gérard Valenduc, codirecteur du centre d'étude de la FTU.
Il est aussi coauteur d'une étude avec des chercheurs de la Fondation travail et technologies de Namur, en Belgique, qui traite d'une "fracture numérique" d'un nouveau genre qui touche les jeunes de 16 à 25 ans.
Constatant que peu de jeunes sont totalement "offline", elle remarque qu'en moyenne les jeunes Belges ne sont pas aussi à l'aise avec les nouvelles technologies qu'on pourrait l'imaginer.
En réalité, seule une minorité de 16-25 ans est coupée de ces outils.
Mais pour une partie d'entre eux, il est très difficile de franchir la passerelle qui sépare "leur" monde Internet, le réseau social, le tchat, le téléchargement ou l'écoute de musique et de vidéos en ligne… de l'utilisation que la société attend d'eux.
Il s'agirait donc d'une deuxième "fracture numérique" sous la forme un décalage entre un univers de divertissement et un univers plus large.
Un exemple pour illustrer : tchatter et mettre en page un document ne font pas appel aux même compétences.
Relevé lors de l'étude par des animateurs de maisons de l'emploi qui ont expliqué que certains jeunes prenaient peur face à un formulaire électronique d'inscription, alors qu'ils passent peut-être dix heures par jour sur le Web à écouter de la musique ou à discuter avec leurs amis.
Pour réduire cette fracture l'une des recommandations consisterait à faire davantage converger, notamment à la fin du secondaire, l'éducation aux médias et aux technologies car l'enseignement des TIC est encore trop orienté vers l'informatique pure au lieu de développer les compétences et les réflexes, comme le sens critique, par une éducation aux médias.
De plus, la différence avec les générations suivantes ne serait finalement pas très marquée.
La culture numérique des parents et les relations entre les parents et les enfants jouent aussi un rôle important.
A l'appui de cette remarque, l'observation de plusieurs cas de jeunes filles, y compris majeures, qui sont "off-line" parce que leurs parents leur interdisent de sortir pour aller au cybercafé, alors que les garçons y ont droit.
A La Réunion nous sommes persuadés, et l'interprêtation des résultats de l'enquête tic-track nous confortent dans cette idée, que cette fracture numérique d'un nouveau genre existe aussi, le constat est flagrant entre le nombre élevé d'usages ludiques ou de communication basique importants et de qualité alors que dans le reste de la vie quotidienne les usages des TIC sont relativement limités (peu d'accès aux sites publics,...).
Il est aussi coauteur d'une étude avec des chercheurs de la Fondation travail et technologies de Namur, en Belgique, qui traite d'une "fracture numérique" d'un nouveau genre qui touche les jeunes de 16 à 25 ans.
Constatant que peu de jeunes sont totalement "offline", elle remarque qu'en moyenne les jeunes Belges ne sont pas aussi à l'aise avec les nouvelles technologies qu'on pourrait l'imaginer.
En réalité, seule une minorité de 16-25 ans est coupée de ces outils.
Mais pour une partie d'entre eux, il est très difficile de franchir la passerelle qui sépare "leur" monde Internet, le réseau social, le tchat, le téléchargement ou l'écoute de musique et de vidéos en ligne… de l'utilisation que la société attend d'eux.
Il s'agirait donc d'une deuxième "fracture numérique" sous la forme un décalage entre un univers de divertissement et un univers plus large.
Un exemple pour illustrer : tchatter et mettre en page un document ne font pas appel aux même compétences.
Relevé lors de l'étude par des animateurs de maisons de l'emploi qui ont expliqué que certains jeunes prenaient peur face à un formulaire électronique d'inscription, alors qu'ils passent peut-être dix heures par jour sur le Web à écouter de la musique ou à discuter avec leurs amis.
Pour réduire cette fracture l'une des recommandations consisterait à faire davantage converger, notamment à la fin du secondaire, l'éducation aux médias et aux technologies car l'enseignement des TIC est encore trop orienté vers l'informatique pure au lieu de développer les compétences et les réflexes, comme le sens critique, par une éducation aux médias.
De plus, la différence avec les générations suivantes ne serait finalement pas très marquée.
La culture numérique des parents et les relations entre les parents et les enfants jouent aussi un rôle important.
A l'appui de cette remarque, l'observation de plusieurs cas de jeunes filles, y compris majeures, qui sont "off-line" parce que leurs parents leur interdisent de sortir pour aller au cybercafé, alors que les garçons y ont droit.
A La Réunion nous sommes persuadés, et l'interprêtation des résultats de l'enquête tic-track nous confortent dans cette idée, que cette fracture numérique d'un nouveau genre existe aussi, le constat est flagrant entre le nombre élevé d'usages ludiques ou de communication basique importants et de qualité alors que dans le reste de la vie quotidienne les usages des TIC sont relativement limités (peu d'accès aux sites publics,...).