La nouvelle distribution Linux d’Ubuntu surnommée Karmic Koala est disponible en téléchargement depuis le 29 octobre 2009.
La version Ubuntu 9.10 grand public surprend avec son interface plus conviviale, qui ressemble à ce qu'on a coutume de voir avec Windows et Mac OS (certains y voient un air Apple).
Les points forts annoncés de la version grand public :

• Simple, rapide et encore plus de pilotes,
• Simplicité pour une installation rapide et des étapes automatisées,
• Option pour créer un double boot avec un OS existant,
• Possibilité de transférer ses documents et paramètres depuis Windows,
• Meilleure gestion des pilotes,
• Support de l'USB 3.0,
• Connexion à un réseau sans fil plus aisée,
• Nouveau logiciel de messagerie Empathy (support d'une webcam avec GTalk, MSN...),
• Nouvelle logithèque contient quelques 2000 logiciels dont 450 jeux,
• Sécurité renforcée.

Karmic Koala ouvre aussi la porte vers Ubuntu One, un service de stockage en ligne gratuit de 2 Go pour sauvegarder et/ou partager ses documents.
La version professionnelle d'Ubuntu 9.10 permet la création d'un cloud computing privé en local qui peut aussi être transféré vers le cloud computing public EC2 d'Amazon.

télécharger la version désirée de Ubuntu 9.10 : version de base, serveur, pro, notebook, education,...

Les déclarations vont bon train depuis le rachat de SUN par Oracle, et donc de la récupération du gestionnaire de bases de données libre MySQL.
Les suppositions aussi, avec la plus importante concernant la communauté de l'Open Source selon laquelle MySQL pourrait ne plus être aussi libre que cela.
Au vu de l'importance du parc installé, il y aurait fort à parier qu'Oracle chercherait à monétiser MySQL.
Les réactions affluent de toute part.

1) Michael Widenius – nom de code "Monty" – le concepteur de MySQL critiquait les choix technologiques concernant le développement de la base de données jusqu'à son départ de SUN.
Il lance maintenant MariaDB, sorte de clone de MySQL, qualifiée de "branche" par Michael Widenius qui se voudrait tout en étant plus performant !
Sur son site de questions/téponse askmonty.org, il explique que "MariaDB fonctionnera exactement comme MySQL : toutes les commandes, toutes les interfaces, librairies et API qui existent dans MySQL existeront aussi dans MariaDB".
Il est associé dans cette nouvelle aventure à la société Percona au sein de l'Open Database Alliance qui a pour vocation de soutenir le projet.
Comme MySQL peut fonctionner avec plusieurs moteurs de stockage, dont InnoDB - propriété de Oracle depuis 2005 - MariaDB, qui inclut par défaut le moteur de stockage Maria, sera aussi adaptable à plusieurs moteurs de stockage.
Percona édite d'ailleurs un moteur de stockage pour MySQL appelé XtraDB, qui lui est un clône d'InnoDB et donc permettrait de créer un ensemble capable de "remplacer" MySQL.

2) Ingres entend lui aussi profiter du flou qui persiste autour du futur de MySQL.
L'éditeur vient de dévoiler une nouvelle version de sa base facilitant les migrations depuis d'autres serveurs de données.
Avec Ingres Database 9.3, l'éditeur compte faciliter les projets de migration vers sa base, réalisés depuis les serveurs MySQL,... mais aussi Oracle, SQL Server et Sybase.

3) Lors du récent OpenWorld, Larry Ellison, le Pdg de Oracle a annoncé que des investissements seront faits pour relancer MySQL, sans plus de précisions.
Le P-DG compte aussi par ces investissements redonner du tonus au moteur transactionnel InnoDB, qui est exploité dans MySQL.

Tout cela risque de donner lieu à de nombreux débats et commentaires lors du prochain Forum PHP où "Monty" sera présent.

LIAISE a été fondée en 2008 dans la Silicon Valley et a lancé un service il y a deux semaines à DEMOfall 09, la conférence technologique co-produite par VentureBeat, qui a remporté le 1M $ Media Prize.
La société a affectué une première levée de fonds auprès de Southern Cross Ventures Partners.
L'idée de LIAISE c'est de traiter directement l'information utile qui parvient dans la boîte de réception.
Il s'installe comme un plugin du client de messagerie Microsoft Outlook et cherche des tâches à effectuer.
Il analyse le contenu des mails et arrive à les transformer en une liste de tâches à accomplir.
Dans le texte il détecte les éléments d'action qu'il traitera, les formules de politesse qu'il ignorera,...
Suivant la syntaxe il déterminera si une tâche est confiée au destinataire, avec éventuellement une date butoir et une notion de priorité
L'expéditeur recevra une demande de confirmation de la tâche décelée et le destinataire peut aussi intervenir pour modifier le résultat.
LIAISE a baptisé sa technologie "Keypoint Intelligence", et affirme que le logiciel effectue même un apprentissage à partir du style d'écriture de l'utilisateur.
Il fournit de meilleurs résultats si émetteurs et destinataires l'utilisent, mais en cas d'envoi de mail à un destinataire non équipé, il indique quand même une liste de tâches pour son propre usage
Le partage et la synchronisation des tâches permet de travailler sur un agenda de groupe.
Les prochaines étapes annoncées concernent l'utilisation de LIAISE en dehors de Outlook, dans les webmails comme Gmail.
LIAISE est gratuit en version bêta, mais coûtera ensuite entre $ 4,95 et $ 9,95 par mois.

Le 17 septembre 2009 Microsoft a ouvert les inscriptions sur une version de test de Office en ligne (Saas : Software as a Service).
Il ne s’agit pas d’une première vraie bêta, mais d’une CTP ("Community Technology Preview"), et une version bêta publique devrait arriver dans les mois qui viennent.
Comme cela était à prévoir, le succès de l'opération a vite fait afficher complet dès la mise en ligne et de nombreux curieux sont restés sur le faim.
Les enregistrements des volontaires qui n'ont pu bénéficier du service leurs permettront d'être prioritaires lors d'une autre session de tests qui sera ouverte en novembre et décembre 2009.
La disponibilité des Office Web Apps est toujours prévue pour début 2010 et la gratuité sera offerte aux internautes qui possèdent un compte Windows Live.
Elles ne seront pas une vraie alternative aux versions classiques, car si elles permettront de lire les documents, elles ne donneront accès qu'à des fonctions basiques d’édition pour ne pas trop concurrencer les ventes de Office 2010.
Les différentes applications ne sont même pas complètes sur cette première CTP, Word ne peut que lire les documents, et aucune fonction d’édition n’est encore présente.
Les améliorations arriveront progressivement lors de chaque sortie de nouvelle CTP.

Christian Estrosi, Ministre chargé de l’industrie, annonce un soutien de plusieurs millions d’euros pour 13 projets innovants mettant en œuvre les technologies sans contact (NFC et RFID).
Ce soutient atteindra-t-il les 3,5 millions d'euros prévus initialement ? Pour l'instant, aucun chiffre n'a été confirmé !
Les projets sélectionnés concernent de nouveaux services dans des domaines variés de la vie quotidienne : transport, ville, musées, santé, sécurité, services à la personne ou encore agroalimentaire.
38 projets avaient été déposés le 8 juin 2009 dans le cadre de l’appel à projets.
Parmi les 13 dossiers retenus, 8 utilisent la NFC ce qui traduit bien les espoirs que les pouvoirs publics mettent dans cette technologie.
Les 13 projets retenus sont :

• BPass+ permettra à Veolia, l’opérateur de transport de la communauté « Nice Côte-d’Azur », de proposer à l’usager un service de rechargement et de stockage de son titre de transport directement sur son téléphone mobile NFC
• MoBEMo, porté par Gemalto, vise à proposer aux entreprises ou aux collectivités une solution « clé en main » de migration des différents badges sans contact de leurs employés (accès aux bâtiments, badge de cantine, authentification du poste de travail, etc.) sur un téléphone mobile NFC
• NFC SCM, porté par Cassis International, vise à mettre en place un système interopérable et standard pour la billettique et les coupons de fidélité sur téléphone mobile NFC
• Nice Future Campus, auquel contribue un large partenariat réuni autour d’Extelia, constituera un grand espace d’expérimentation sur les services mobiles sans contact auprès des étudiants du campus de l’Université de Nice-Sophia Antipolis
• Smart Muse, porté par Connecthings, permettra de mettre en place dans les musées (expérimentations prévues au Centre Pompidou et dans le Vieux Nice) un système de visite intelligent reposant sur la lecture de tags RFID pour accéder à des contenus contextualisés
• Must, porté par Orange, vise à développer une interface de programmation NFC (mobile sans contact) sur les téléphones fonctionnant sous le système d’exploitation Android de Google, puis d’expérimenter les usages de ces téléphones au Mont Saint-Michel
• Altess, projet proposé par Atos Worldline, développera et expérimentera une plateforme ouverte permettant d’effectuer de manière sécurisée des transactions sur Internet, à l’aide d’une carte de paiement sans contact et d’un lecteur connecté à bas coût
• NFC 2UI, coordonné par Cassis International, visera à développer des interfaces utilisateur de services mobiles sans contact (paiement, transport, fidélité) portables sur toutes les plateformes de terminaux
• STAM-RFID (porté par la société LAMAP) développera une solution au profit des établissements hospitaliers pour améliorer la traçabilité des archives médicales par l’utilisation de la RFID
• Vitrine Intelligente, porté par Cléor, développera une solution de traçabilité et de gestion de stock en temps réel dans les magasins pour le secteur de l'horlogerie, bijouterie, joaillerie par RFID Ultra haute fréquence
• Digiprice, coordonné par MPE Technology, vise à développer un système destiné aux surfaces de vente de textiles, combinant les fonctions d’inventaire en temps réel, d’affichage dynamique des informations sur les produits, d’antivol et localisation, et de fidélisation de la clientèle
• IDVIANDES, proposé par SVA Jean Rozé, permettra la diffusion des technologies RFID dans la chaîne logistique des viandes de boucherie afin de l’optimiser (traçabilité en temps-réel, etc.)
• Matrice, porté par Apologic, vise à développer et expérimenter l’utilisation des Chèques emploi service universels (CESU) mobiles à la place du papier, permettant ainsi le traitement de l’information sur le nombre d’heures réalisées au domicile via la lecture de badges sans contact par l’intervenant à domicile et le paiement de la prestation correspondante.