7 décembre 2009
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Sous le titre "Data Centers : chiffre d’affaires par baie et par Watt", Frédéric VANNIERE, Directeur Technique de Planet-Work nous fait part dans une tribune d'expert de ses réflexions sur l'optimisation de l'exploitation des Datacenters, et donc des coûts pratiqués.
Il part de l'analyse des pannes de mars 2006 chez Redbus qui hébergeait les serveurs de grands prestataires comme Amen et OVH pendant lesquelles des milliers de sites web ont été concernés estimant que 30 à 50% du web français est tombé en panne.
Les audits ont montré que les serveurs-lames se montraient trop gourmands en alimentation électrique et que la consommation dépassait le seuil prévu par les constructeurs de baies.
A l'époque, pour 300-400 euros par mois, on avait une baie complète dans laquelle il était facile de loger 42 serveurs, et personne ne se préoccupait de la consommation électrique, cela rentabilisait les installations de datacenters où de gros investissements avaient été consentis.
Tous les éléments de la chaine de consommation électrique furent passés au crible : onduleurs, dispositifs de sécurité, et plus récemment une hausse du prix du mètre carré en ville est venue encore gréver les coûts de fonctionnement, avec pour conséquence une hausse des tarifs.
Réduction de la consommation électrique
Tout les exploitants de systèmes informatiques ont mis un terme à la surconsommation d’énergie.
Et il ne suffit pas raisonner au niveau de la consommation du processeur, même si les fabricants ont aussi pris en compte ce paramètre.
Quand un serveur consomme 100 watts, son alimentation utilise 120 watts, et avec tous les dispositifs de sécurité et de climatisation autour on arrive vite à 300 watts de consommation pour une machine.
Des mesures de réduction :
Pour réduire encore la consommation d'énergie il est possible au choix de :
Pour être un hébergeur performant en utilisant cette technologie, il faut être capable d’opérer des répartitions et d’optimiser les sites des clients.
Pour installer dans le datacenter un nouveau serveur, il est ouvent suffisant d'optimiser un serveur existant et d'éviter l’achat d’un nouveau serveur.
Auparavant, on changeait les serveurs, ou on en rajoutait.
Comme conclusion Frédéric VANNIERE indique que le but du jeu est maintenant de réaliser le maximum de chiffre d’affaires par watt consommé, alors qu'auparavant on cherchait à réaliser le maximum de chiffre d’affaires par baie.
Et bénéfice pour le consommateur : le client n’a pas vu de hausse sur son tarif depuis longtemps !
Il part de l'analyse des pannes de mars 2006 chez Redbus qui hébergeait les serveurs de grands prestataires comme Amen et OVH pendant lesquelles des milliers de sites web ont été concernés estimant que 30 à 50% du web français est tombé en panne.
Les audits ont montré que les serveurs-lames se montraient trop gourmands en alimentation électrique et que la consommation dépassait le seuil prévu par les constructeurs de baies.
A l'époque, pour 300-400 euros par mois, on avait une baie complète dans laquelle il était facile de loger 42 serveurs, et personne ne se préoccupait de la consommation électrique, cela rentabilisait les installations de datacenters où de gros investissements avaient été consentis.
Tous les éléments de la chaine de consommation électrique furent passés au crible : onduleurs, dispositifs de sécurité, et plus récemment une hausse du prix du mètre carré en ville est venue encore gréver les coûts de fonctionnement, avec pour conséquence une hausse des tarifs.
Réduction de la consommation électrique
Tout les exploitants de systèmes informatiques ont mis un terme à la surconsommation d’énergie.
Et il ne suffit pas raisonner au niveau de la consommation du processeur, même si les fabricants ont aussi pris en compte ce paramètre.
Quand un serveur consomme 100 watts, son alimentation utilise 120 watts, et avec tous les dispositifs de sécurité et de climatisation autour on arrive vite à 300 watts de consommation pour une machine.
Des mesures de réduction :
- configurer les ventilateurs en les faisant tourner à la vitesse minimum pour faire économiser 10 à 15 watts par machine.
- ne jamais utiliser de double alimentation, le supplément d’énergie consommé alors serait de l’ordre de 10-20%.
Pour réduire encore la consommation d'énergie il est possible au choix de :
- prendre des serveurs basse consommation et en loger beaucoup dans une baie pour vendre au final du service moins cher.
- se tourner vers la virtualisation : c’est le choix retenu par Planet-Work
Pour être un hébergeur performant en utilisant cette technologie, il faut être capable d’opérer des répartitions et d’optimiser les sites des clients.
Pour installer dans le datacenter un nouveau serveur, il est ouvent suffisant d'optimiser un serveur existant et d'éviter l’achat d’un nouveau serveur.
Auparavant, on changeait les serveurs, ou on en rajoutait.
Comme conclusion Frédéric VANNIERE indique que le but du jeu est maintenant de réaliser le maximum de chiffre d’affaires par watt consommé, alors qu'auparavant on cherchait à réaliser le maximum de chiffre d’affaires par baie.
Et bénéfice pour le consommateur : le client n’a pas vu de hausse sur son tarif depuis longtemps !