Le groupe Iliad-Free a tenu à faire le point sur sa feuille de route, ses objectifs et sa stratégie lors de la présentation le 23 mars 2010 de ses résultats 2009 (télécharger le communiqué de presse).
L'opérateur se dit aujourd'hui prêt à accélérer les déploiements verticaux de fibre optique FTTH et prévoit de lancer ses premières offres mobiles début 2012, en autofinançant ces 2 gros projets (2 milliards d'investissements).
Les temps forts des interventions de Maxime Lombardi et de Xavier Niel :

• Fibre optique : "une montée en puissance effective"
• Free Mobile : "Nous sommes convaincus de notre succès"
• Les offres, les services : "une nouvelle plate-forme de télévision de rattrapage en partie gratuite avec TF1 et M6"
• Les procédures des associations de consommateurs : "leur acharnement va provoquer une hausse des prix"
• Hadopi : "Nous ne ferons rien ... Tant que l'Etat ne financera pas le coût de la loi pour les FAI, à savoir 70 millions d'euros par an".

Rien au sujet de La Réunion sur laquelle Xavier Niel disait lorgner en 2009

Un rapport de novembre 2009 du Centre d’analyse stratégique dresse un état des lieux précis du télétravail en France.
Ce rapport relève que le télétravail reste encore peu répandu avec à peine 8% de télétravailleurs (contre plus de 25% aux Pays-Bas ou au Danemark) et que c’est même un chiffre qui a peu évolué au cours des 5 dernières années, le secteur public étant même particulièrement en retard avec seulement 1% comparé aux 7% des agences fédérales américaines.
Les raisons relevées dans le rapport sont :

• encore des infrastructures de haut débit absentes par endroits,
• blocage d’ordre culturel,
• organisation du travail encore trop pyramidale,
• méfiance des partenaires sociaux.

Le rapport préconise plus d’information sur le sujet et la tenue d’indicateurs pour démontrer les apports du télétravail car il estime que 40 à 50% de la population française en 2015 pourrait être concernée par au moins le télétravail à temps partiel sur un jour par semaine minimum.
Le Centre d’analyse stratégique a aussi examiné les risques d’abus, pour les salariés en congés de maternité, de maladie ou pour accident du travail et a évoqué la possibilité de développer le télétravail pour ces différentes catégories de personnes. Dessin montrant des flux entre domicile et entreprise
Sur ce même sujet du télétravail dans les collectivités territoriales, une réponse ministérielle précise que "le cadre défini doit veiller à éviter les risques d’isolement à cette forme de travail et donc à préserver un contact physique régulier de l’agent avec son milieu de travail, notamment par des entretiens réguliers avec son supérieur hiérarchique pour échanger sur le travail à accomplir et se tenir informé de la vie de la collectivité".

Accéder à l'article complet sur notre site et télécharger le rapport du Centre d’analyse stratégique

L'ensemble des opérateurs mobiles français (opérateurs de réseau et MVNO) s'associent à la Croix Rouge, au Secours Populaire et au Secours Catholique pour soutenir les victimes du tremblement de terre survenu en Haïti :

• pour une opération de don par SMS,
• pour la gratuité des communications vers Haïti durant plusieurs semaines.

Depuis le 15 janvier 2010 et pour une durée d'un mois, les utilisateurs de téléphones mobiles peuvent effectuer un don par SMS.
Pour cela, il suffit de taper le mot HAITI dans un SMS (1 € + coût du SMS selon opérateur) et de l'envoyer au numéro préféré : le 80 222 pour la Croix Rouge, le 80 333 pour le Secours Populaire et le 80 444 pour le Secours Catholique.
L'intégralité du prix du SMS sera reversée par les opérateurs aux trois associations.
Orange , SFR et Bouygues Telecom vont plus loin en offrant la gratuité des communications vers Haïti depuis les téléphones fixes et mobiles.
France Télécom "offre la gratuité de tous les appels passés par ses clients mobile de France métropolitaine depuis et à destination d'Haïti jusqu'à fin janvier 2010 et cela de manière rétroactive depuis le 12 janvier, date du séisme." indique l'opérateur historique.
Pour ses clients fixes, la gratuité des appels vers Haïti est garantie jusqu'à fin février 2010.
SFR a annoncé la gratuité des appels vers Haïti depuis un mobile ou depuis un fixe pour ses clients neufbox (clients ADSL et fibre bénéficiant de la téléphonie illimitée).
L'opération débute le 16 janvier à la première heure et sera assurée jusqu'au 15 février 2010.
L'opérateur évoque la possibilité de poursuivre l'opération "aussi longtemps que nécessaire" dans l'attente du rétablissements des réseaux de télécommunications.
Bouygues Telecom, propose la gratuité des appels depuis les mobiles et les fixes (pour les clients de la Bbox) s'appliquera du 16 janvier jusqu'au 15 février 2010.

On attend la confirmation d'une telle mesure par les opérateurs réunionnais, qu'ils nous indiquent les numéros courts locaux associés à l'opération et la gratuité des appels et si les coûts des communication Réunion-Haïti sont annuéls sur une période.

Le Monde a publié dans sa rubrique technologies un article sur les propos de Gérard Valenduc, codirecteur du centre d'étude de la FTU.
Il est aussi coauteur d'une étude avec des chercheurs de la Fondation travail et technologies de Namur, en Belgique, qui traite d'une "fracture numérique" d'un nouveau genre qui touche les jeunes de 16 à 25 ans.
Constatant que peu de jeunes sont totalement "offline", elle remarque qu'en moyenne les jeunes Belges ne sont pas aussi à l'aise avec les nouvelles technologies qu'on pourrait l'imaginer.
En réalité, seule une minorité de 16-25 ans est coupée de ces outils.
Mais pour une partie d'entre eux, il est très difficile de franchir la passerelle qui sépare "leur" monde Internet, le réseau social, le tchat, le téléchargement ou l'écoute de musique et de vidéos en ligne… de l'utilisation que la société attend d'eux.
Il s'agirait donc d'une deuxième "fracture numérique" sous la forme un décalage entre un univers de divertissement et un univers plus large.
Un exemple pour illustrer : tchatter et mettre en page un document ne font pas appel aux même compétences.
Relevé lors de l'étude par des animateurs de maisons de l'emploi qui ont expliqué que certains jeunes prenaient peur face à un formulaire électronique d'inscription, alors qu'ils passent peut-être dix heures par jour sur le Web à écouter de la musique ou à discuter avec leurs amis.
Pour réduire cette fracture l'une des recommandations consisterait à faire davantage converger, notamment à la fin du secondaire, l'éducation aux médias et aux technologies car l'enseignement des TIC est encore trop orienté vers l'informatique pure au lieu de développer les compétences et les réflexes, comme le sens critique, par une éducation aux médias.
De plus, la différence avec les générations suivantes ne serait finalement pas très marquée.
La culture numérique des parents et les relations entre les parents et les enfants jouent aussi un rôle important.
A l'appui de cette remarque, l'observation de plusieurs cas de jeunes filles, y compris majeures, qui sont "off-line" parce que leurs parents leur interdisent de sortir pour aller au cybercafé, alors que les garçons y ont droit.
A La Réunion nous sommes persuadés, et l'interprêtation des résultats de l'enquête tic-track nous confortent dans cette idée, que cette fracture numérique d'un nouveau genre existe aussi, le constat est flagrant entre le nombre élevé d'usages ludiques ou de communication basique importants et de qualité alors que dans le reste de la vie quotidienne les usages des TIC sont relativement limités (peu d'accès aux sites publics,...).

Lundi 14 décembre 2009 le montant et la répartition du Grand emprunt de l'Etat ont été dévoilés.
Ce seront 35 milliards d'euros qui seront mobilisés pour remettre "du carburant dans l'économie" et permettre à la France d'atteindre "l'excellence en matière de croissance durable".
"J'ai décidé de mobiliser 35 milliards d'euros qui seront exclusivement consacrés aux priorités d'avenir", a déclaré le chef de l'Etat.
Cet emprunt sera financé à hauteur de 13 milliards par les remboursements des banques aidées par l'Etat pour faire face à la crise, les autres 22 milliards seront levés sur les marchés, "avec les meilleurs financements".
Selon M. Sarkozy, il servira de levier pour générer "60 milliards d'euros d'investissement public, et privé".
Répartition :

• 11 milliards pour les universités, afin de "faire émerger une dizaine de campus d'excellence (8 milliards) dont un "gigantesque" à Saclay (Essonne).
• 8 milliards d'euros seront par ailleurs dédiés à la recherche (biotechnologies, nanotechnologies), dont 3,5 pour la "valorisation" des brevets et 2,5 pour la santé.
• 6,5 milliards pour le soutien à l'industrie et aux PME : aéronautique, spatial, automobile, ferroviaire, construction navale...
• 5 milliards pour le développement durable, avec un effort particulier sur les énergies renouvelables. L'actuel CEA pourrait devenir le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives.
• 4,5 milliards seront consacrés à l'économie numérique. (NKM et Frédéric Mitterrand les attendaient)